Si c’est classiquement au cours de séances de remédiation visant la stimulation intensive des fonctions déficitaires que les difficultés cognitives sont travaillées, l’intérêt pour une remédiation basée sur les capacités métacognitives s’est développé ces dernières années. La métacognition, renvoie « à la connaissance que l’on a de ses propres processus cognitifs, de leurs produits et de tout ce qui y touche » et inclut deux composantes en étroite relation. La première, fait référence aux connaissances que l’individu a de son propre fonctionnement, des stratégies cognitives et de ce que mobilisent les différentes tâches (Ex: de l’attention auditive, visuelle, des capacités d’inhibition, de mémoire de travail). L’autre, englobe les compétences nécessaires à la régulation de la cognition (Ex: Des compétences de planification, de flexibilité mentale, de contrôle).
La métacognition fait partie des outils que j’utilise fréquemment lors de mes accompagnements psychologiques. Mon intervention consiste alors à apporter au jeune des connaissances sur son propre fonctionnement cognitif (Ex: « Ta mémoire fonctionne plutôt comme ça. »; « Tu es plus en difficulté si l’on te demande d’être attentif à deux choses à la fois ») et à lui faire découvrir des manières de compenser ses difficultés.